Un mois...
Un mois, c'est quelques semaines. C'est un peu plus de jours aussi.
1/12éme d'année. Pas grand chose dans une vie.
Mais en admettant que l'on vit 70 ans, cela devient 1/840éme .
Si l'on part de l'idée que les relations commencent à exister vers 16 ans, alors un mois de relation correspond à 1/160éme de l'existence sentimentale.
Quand on a environ 26 ans, 10 ans de possibles moments de relations sont envisageables. Dans ce cas, un mois de relation c'est 1/120éme sur le temps probable de liaison.
Et puis, sur ces 10 ans, il y a la moitié environ de solitaire donc, en fin de compte, cela fait 1/60éme de vie.
Toujours peu sur le papier.
1/60éme est pourtant une fraction irréductible à moins de passer en décimale.
Impossible à omettre. Non négligeable...
Ensuite, si l'on oublie les calculs statistiques, il y a ce que l'on ressent.
Pour le vécu, un mois comporte des évènements qui s'enchaînent, s'entrelacent, se superposent.
C'est le début d'un envol, une découverte, l'apprentissage et la connaissance de l'autre, un partage.
C'est également, une possibilité de se développer, de s'ouvrir avec l'aide et l'appui de l'autre.
Le commencement d'une construction, les fondations d'une identité à apprivoiser... Le Nous.
La modification du moi. Un espoir qui se profile.
Finalement, un mois c'est peu de choses et tant à la fois.
Mais cela n'est certainement pas suffisant pour apposer un jugement sans appel.
Cependant, un relation peut avorter au bout d'un mois...
Et si le bébé avait été beau?