sempre endavant

Bien sûr que tu n'y es pas pour rien.

Tu me donnes envie d'Être.

De savoir qui je suis vraiment.

Pour pouvoir avancer au mieux pour moi-même et pour les gens que j'aime.

Je ne veux plus continuer en usant du même subterfuge : me cacher derrière les attentes des autres, me conformer à ce qu'ils souhaitent, m'user à les porter.

Je ne veux plus m'accrocher à quelqu'un comme si ma vie en dépendait mais sainement, avec des sentiments forts et légitimes.

Je ne veux pas être leurrée par ce dispositif que j'ai mis en place pour survivre.

Alors je dois creuser en moi, exorciser le mal puis le traiter.

L'avoir apprivoisé ne me suffit plus.

Je veux être honnête, adulte.

J'ai envie d'être épaulée, qu'on s'occupe de moi pour ce que je suis, qu'on m'aime vraiment, qu'on prenne soin de moi réellement, qu'on est envie de faire des choses avec moi parce que j'en vaux la peine.

Et cela sont des désirs de femme.

Il faut juste que je sois la personne que je suis sans cette fêlure qui m'a définie jusqu'à aujourd'hui. J'ai besoin d'être certaine que ce que je ressens ne sont pas des sentiments abyssales et destructeurs pour moi-même (et les autres d'ailleurs) mais des émotions cohérentes.
J'y travaille déjà. La démarche est enclenchée. Elle me terrifie. S'introspecter n'est pas une mince affaire. J'ai remonté mes manches et j'y ai enfoncé les bras. Je vais continuer. J'en sortirai épuisée, lavée de toutes ces atrocités, n'en conservant que les justes cicatrices synonymes de mon parcours de vie.

Voilà bien longtemps que les nouvelles se sont estompées de cet univers...

Mais l'envie, parfois, renaît.

Forcément, la vigilance s'endort lorsque le temps passe, portant son lot de joies et bonheurs.

Pourtant, il ne faut jamais baisser la garde.

La fragile construction qui s'est édifiée sur la durée ne s'inscrit pas pour autant dans la durée. Regarder en soi et constater qu'un semblant d'organisation s'est mis en place est tellement désarmant.                                                                                                                                       A cet étonnement se mêle indéniablement un soubresaut de sérénité: on peut donc tous réellement évoluer et par là-même potentiellement s'en sortir!

Cependant la question qui se soulève alors est celle de la solidité de cette construction. S'est-elle formée sur une base stable ou bien est-ce son environnement lisse qui sert d'hourdi?

Et puis comme rien ne vient, ni réponse, ni cataclysme... Le besoin de savoir s'estompe... On vit, on sourit avec cette sensation confuse que croire en la beauté de la vie est envisageable... Un désir absurde d'Etre comme les autres. Dissoudre sa différence dans un carcan d'anonymat. Plus encore, s'y complaire.

Pousser la normalité à désirer un prolongement de soi dans ce monde. Quelle ironie!

Quand une accalmie se manifeste, il faut apprendre à la respecter. Se faire insignifiant et la laisser s'installer en silence. Lui chanter un doux refrain pour qu'elle s'endorme en nous, et y reste, ainsi, le plus possible. Ne jamais supputer que l'on entre dans une ère de continuité. De la présomption à l'état pur!

L'audace de prendre confiance se paie systématiquement. Le répit se gagne, se mérite, se ravit avec subtilité...

Alors, pour cultiver la promiscuité, un peu de temps va passer, aucune vague ne va se soulever, un mouchoir de discrétion va recouvrir cet apaisement... Et après un interlude ainsi orchestré de toutes pièces, l'espoir se ravivera... Réclamant son droit à la parole.

En conséquence, la nature reprendra son choix d'être prolongée par le vivant...

Il est de mon devoir de sortir de ma réserve....
En effet, l'équipe de chez moi: l'USAP, est en finale du TOP 14!!!!
Alors après une finale intense mais à la triste issue en 2004, j'espère que cinq ans plus tard, les chopes de bières pourront être servie sur un bouclier....!!!

Le supporter sent la tension l'envahir lentement et sûrement tout au long de la semaine.
Chaque moment passé le rapproche un peu plus du jour J.
Quelque soit l'enjeu du match, il ressent un sentiment d'espoir.
Il y croit.
Il se prépare mentalement à l'instant qu'il va vivre.
Un émerveillement toujours renouvelé comme si l'usure ne pouvait avoir d'emprise sur le duel à venir. Lorsque le fameux matin arrive enfin, les places sont prêtes au poinçonnage et les bières sont au frais dans le frigo.
Le supporter choisi soigneusement sa tenue.
Celle-ci requière les couleurs de l'équipe soutenue.
Au fur et à mesure de la journée, la fébrilité monte.
Vient l'instant de l'entrée dans l'arène.
On y est.
La ferveur gronde dans le stade.
Les mascottes chauffent l'ambiance.
Puis le coup de sifflet résonne et la rencontre débute.
L'ensemble du corps du supporter accompagne son équipe. Il vibre en écho aux actions.
Parfois, le découragement s'insinue en lui mais très vite la force des chants compatriotes le rattrape, lui insufflant un nouvel élan d'espoir.
Puis la mi-temps est là.
Tous se retrouvent autour d'une bière, chacun a à coeur de se remémorer les actions cruciales.
L'arbitre en prend généralement pour son grade au passage.
Si l'équipe est en mauvaise posture, le sujet sera surtout de justifier la difficulté par des excuses travaillées afin de paraître les plus plausibles.
Par contre, si l'équipe est en bonne voie alors la glorification peut s'entamer dés à présent.
Le tout étant d'être persuadé de continuer ainsi lors de la deuxième mi-temps.
Le match reprend.
Le supporter crie, s'agite, frappe dans ses mains, secoue sa banderole...
Il n'a de cesse de montrer combien il croit en les siens.
Les minutes s'égrènent comme prise de rapidité.
A la fin de la rencontre, le supporter n'est pas forcement heureux du résultat mais il sait qu'il a une semaine pour reprendre confiance.
Le moment est venu d'effectuer un débriefing avec ces collègues devant un bon verre...

Une mélodie presque inaudible, portée par le vent  vient saupoudrer sporadiquement l'air.
Telle une plainte, les notes se succèdent en un lancinant ostinato.
Un rythme qui pourrait s'imposer comme la base d'un chant.
Et puis, avec un peu de concentration, on peut entendre un crépitement.
Ce bruit, bien que ténu, ne correspond qu'à un seul phénomène. C'est celui du feu.
Les flammes lèchent les bûches qui, en se consumant, produisent ce son.
L'atmosphère s'en imprègne.
En fond, un clapotis. Régulier, sans discontinuer.
Il s'agit des vagues venant se jeter doucement sur la plage.
Le cadre achéve de se former.

Un jeune homme avance, il plonge ses pieds nus dans le sable.
A chaque pas, il pose sa voûte plantaire sur ce sol mouvant.
La droite puis la gauche, le sable l'ensevelit.
Une caresse, les grains glissent entre les doigts de ses pieds.
Il aime ces instants où la quiétude se propage en lui.
Un moment de renoncement, il se confond avec la nature.
Elle s'impose en lui.

Pourtant, ses pensés tourbillonnent.
Il est obsédé.
Toute sa vie tourne autour d'une seule chose.
Il ne vit que par Elle. Cette fille.
Il l'imagine marchant à ses côtés.
Glissant sa frêle main dans la sienne.
Ses cheveux voleraient avec le vent.
Elle frissonnerait. Il la rapprocherait alors de lui afin de la réchauffer.
Elle le regarderait et elle se perdrait dans l'immensité sombre de ses prunelles.
Pour se ressaisir, elle détournerait de son chemin en sautillant.
Elle serait à lui, elle aurait compris qu'il saurait la rendre heureuse, vraiment, totalement.
Il l'aime intensément.

Il sait qu'il est un doux rêveur.
Un brin mélancolique. Cependant il le cache.
Un homme doit être fort de nos jours.
Il a besoin d'Elle.
Il a peur de ne jamais la trouver.

Alors chaque jour, il se dirige vers le bord de mer et marche un peu.
Il  s'accorde un répis. Il consacre cet instant à sa dulcinée, son futur.

Quand finira-t-il par la rencontrer? L'attente lui semble si longue...

Pourquoi?
Pourquoi des enfants qui n'ont rien demandé vivent dans des conditions tels qu'ils s'endorment en classe faute de ne pouvoir dormir à la maison?
Pourquoi des enfants subissent de tels sévices qu'ils sont détruits et ne savent plus comment agir pour être entendu?
Pourquoi des enfants doivent avoir des comportements déviants pour se sentir écoutés?
Pourquoi les parents sont parfois responsables du devenir de leurs petits et les regardent trébucher dans leurs débuts de vies sans ne rien faire pour les aider?
Pourquoi certains voient leurs enfances volées sans qu'ils ne sachent quelle en est la raison ou l'explication?
Pourquoi la vie peut-être une bataille dés son commencement?
Pourquoi certains adultes assistent à ce spectacle en n'ayant aucune solution pour apporter ne serait-ce qu'une once d'aide?
Pourquoi tant d'injustices?
Pourquoi tant d'impuissances face à tant d'injustices?
Pourquoi faudrait-il encore croire en quoi ou qui que ce soit face à un constat si alarmant?
Pourquoi les grands pontes ne viennent-ils pas constater la réalité avant d'inventer des décrets et des lois en se persuadant du bien-fondé de ceux-ci?
Pourquoi sommes-nous si démunis face à des personnes en grandes souffrances?
Pourquoi devons-nous porter le poids d'une culpabilité qui ne nous est même pas imputable?

Comment justifier notre incapacité à venir en aide à ceux qui en ont besoin et qui l'attendent de notre part?
Comment rire et vivre le cœur léger dans un monde emplie de tant d'incompréhensions et cruautés?
Comment savoir vers qui se tourner pour trouver le réconfort adéquat?
Comment expliquer à des bureaucrates que la vérité est ailleurs ou hors des bureaux?
Comment avancer correctement en observant toutes ces embûches qui se dressent en face de chacun?
Comment conserver la fraîcheur et l'utopie?

Ou est la logique?

Faire ce que l'on peut à son échelle demeure la seule hypothèse valide....
Mais à quel prix en chaque conscience...

Ce matin-là, il se lève comme à son habitude.
Il enfile son chausson gauche puis le droit ainsi qu'il le fait toujours.
Ensuite, il chemine paisiblement le long du couloir menant à la salle de bain.
Une fois entré dans celle-ci, il jette un rapide regard à l'image que lui renvoi le miroir...
Un profond soupir en découle et sa main se perd au sein de sa tignasse emmêlée.
Il asperge généreusement son visage d'eau, se redresse et reprend le chemin de la chambre afin de porter un choix sur la tenue vestimentaire du jour.
Il se décide pour un pantalon et un tee-shirt discret. Un pull léger vient compléter l'ensemble.
Il se dirige maintenant vers la cuisine ou il déclenche la cafetière et allume la radio pour entendre les informations.
Prendre le temps de boire le café lui est fondamental, un instant de calme avant le début d'une journée de labeur.
Il apprécie ce moment sans pour autant le faire durer.
Il sait que chaque chose est précieuse et le demeure surtout lorsque l'on est capable de l'économiser.
Tout en sirotant sa boisson, il songe.

Il se dit qu'il est heureux comme jamais il ne l'avait été auparavant, qu'en plus cet état de fait n'est pas récent mais qu'aujourd'hui il peut en jouir pleinement car il a ouvert les yeux sur sa chance.
Il est parvenu à son but.
Cela a impliqué des conflits bien sur.
Il a rayé certaines personnes de son existence cependant il sait qu'elles vont en ce monde et qu'il vit mieux ainsi.
Il a éprouvé beaucoup de difficultés à devenir lui-même, l'harmonie n'a pas été simple à construire dans son cœur.
Il a appris à se faire violence, a passer au-delà des aléas de la vie, des obstacles qui surgissaient face à lui.
Il a tenu bon.
Il est fier.
Il est heureux.
Il voudrait juste savoir combien de temps cette accalmie va-t-elle bien pouvoir durer.
Parfois, le doute s'insinue, il se demande si c'est seulement une phase de paix ou bien s'il a gagné la bataille de l'existence.
Il ne sait pas.
Pourtant, il avance pas à pas, doucement en puisant dans ses espoirs et ses croyances.
Le courage ne lui manque pas.
Il aimerait tant que la simplicité se marie avec le bonheur et qu'ils règnent en maîtres en son âme.

 La pendule sonne sept coups.
Alors, il se léve, dépose sa tasse dans l'évier, jette un oeil attendri à la table qui accueillera demain encore ses pensés, ouvre la porte...
Et la renferme en silence....

Bonne journée....

Une amie arrive un matin en larmes... Et elle se met à raconter ce qui l'a mise dans cet état :

Cette amie a un copain depuis plusieurs années et elle en est très amoureuse.
Lui l'aime également...
Idyllique me direz-vous...

Oui mais...

Un jour, une nouvelle collègue embauche au sein de l'entreprise du-dit Chéri..
Elle est plutôt pas mal et tant qu'a y être elle flashe sur Monsieur...
Celui-ci résiste à la donzelle bien qu'une proximité se constitue au fil du temps...
Cette complicité permet d'engager le sujet à propos de domaines divers et variés, dont certains de personnels...
Enfin cette amie finit par se poser des questions...
Le temps passe, ou plus précisément les années...
Les soupçons sont toujours présents...

Et puis vient un instant ou il commet LA boulette...
Celle qui va le démasquer...

Ainsi cette amie découvre le pot aux roses et Monsieur pleure en expliquant qu'au début c'était juste, tu comprends bien, parce qu'elle suçait et elle avalait Elle, contrairement à cette amie....

Que voulez-vous répondre face à cela....

La question se pose de savoir jusqu'où l'homme est capable d'aller pour satisfaire ses besoins primaires,
Et l'on peut se demander jusqu'où faut-il aller pour garder ce type d'homme, dans quelle mesure doit-on accepter de perdre son intégrité pour ne pas avoir à assumer un jour l'horreur de la tromperie avec comme explication "Mais tu comprends elle fait ça et toi pas..."

Et l'humain,
et le rapport à la personnalité,
et le respect,
et l'importance de ce que ressent et pense l'autre,
et les concessions..??

L'homme et la Femme sont différents certes, cependant l'espoir réside dans l'idée que certaines notions sont universelles...

Comment conserver la confiance en l'autre et en soi quand on observe ce genre de comportement....??

MAIS OU VA-T-ON?????

??? Est-ce donc vrai???

On y est, c'est le moment de souhaiter de Au corps enseignant mais également à

ces chères têtes blondes.....

Tout d'abord, un petit détour au coeur des terres est préconisé afin de se ressourcer en réapprenant à reconnaître , et autres animaux fondamentaux...

Puis, un passage par la sans exclure une promenade en ....

Un temps pour déguster du et n'oublions pas la sempiternelle estivale...

Haaaa! Y a pas a dire....L'été combiné aux vacances c'est que du bonheur....!!!