Episode IV...
La rudesse.
Celle de ses gens qui nous aiment mais ne savent pas bien le montrer. Parce qu'on leur a pas expliqué comment faire.
"Papa" qui tape, cogne mais pour ton bien.
La cave, sa noirceur, quand on a fait ce que lui dit être une grosse bêtise. Ces instants ou l'on est terrorisé, en attendant qu'il revienne vous sauver.
Cette douleur qui traverse, transperce sans cesse.
On ne peut jamais savoir quand cela va recommencer. Des questions, à table, des problèmes de mathématiques où il faut répondre vite sinon c'est dangereux pour nous et on finira "caissière à prisunic". (sympa!).
Il y a aussi cette tension permanente que véhicule "maman", elle s'inquiète, génère une atmosphère lourde. Elle nous aime, le dit avec des gâteaux, des petits plats.. Elle se fait du souci, elle est dur, très dur, trop dur dans ces propos. Elle connaît les mots qui blessent laissant l'âme en miettes et la confiance terni.
Les exigences du "papy-mamy" qui ne nous trouvent jamais comme il faut.
Des critiques, des disputes, des pleurs, on voudrait un mot gentil, juste une fois pour voir comment c'est.
Quand on réalise, on a grandi avec un manque, un besoin d'amour.
On a aussi appris à être rude nous-mêmes si on veut surtout pas faire pareil.
On a plutôt constitué une carapace avec le coeur qui saigne en-dessous et peut-être pour toujours.
Pourtant, ils nous aiment mais c'est trop tard, le mal est fait.
Il diffuse...